participants de l'atelier

Formation sur l’intégrité de l’eau pour les acteurs du Benin, de la Côte d’Ivoire et du Togo

Une plateforme d'échange sur l'intégrité de l'eau en Afrique de l'Ouest

Sur l’initiative de WIN et ses partenaires, le Centre de Coordination des Ressources en Eau de la CEDEAO – CCRE -, le Global Water Partnership Afrique de l’Ouest et SIWI/Stockholm – L’institut International de l’Eau de Stockholm , 37 acteurs du secteur de l’Eau du Benin, de la Côte d’Ivoire et du Togo se sont penchés du 16 au 23 Septembre 2013 sur les questions relatives à la promotion de l’intégrité dans le secteur de l’eau.

Plus qu’un atelier de formation,  la rencontre d’Abidjan était une plate-forme  d’échanges où les experts du secteur ont partagé leurs expériences.

Ouvrant les travaux de cet atelier de formation, le représentant du ministre des eaux et forêts de la Côte d’Ivoire, Monsieur KADIO Adjumane Aimé, Conseiller Technique a dans son allocution souligné que la question de la gestion des ressources en eau reste une priorité pour les pays de la sous-région. En cela, ce programme de formation vient à point nommé pour le renforcement des capacités des différents intervenants du secteur, privé, société civile et entités gouvernementales.

Selon le rapport mondial des Nations Unies sur l’Eau publié en 2002, près d’un milliard de personnes dans le monde n’ont pas accès à l’eau potable et 2.6 milliards de personnes n’ont pas accès à un assainissement amélioré. Cette situation est due non pas à la pénurie des ressources en eau mais à des problèmes de gouvernance qui entraînent la perte de près de 48 Milliards de dollars américains selon le Rapport Mondial de Transparency International sur la Corruption dans le secteur de l’eau, publié en 2008. Il est en effet devenu impérieux d’améliorer les niveaux d’intégrité dans le secteur. Plusieurs aspects sont à prendre en compte: notamment la transparence, la responsabilité, la reddition de comptes, le droit et l’accès à l’information.

Il importe aussi de travailler sur les mesures préventives afin de promouvoir la transparence, la responsabilisation et la participation dans le secteur ainsi que la promotion des outils et méthodologies y relatifs. Enfin, la promotion de l’intégrité de l’eau nécessite une approche holistique permettant de réfléchir de manière concertée aux différentes dimensions du problème. Les participants à l’atelier sont donc amenés à déceler les niches de corruption à travers des outils pratiques, à repérer les instruments juridiques y afférents et à élaborer des plans d’actions post atelier.