????????????????????????????????????

Comment faire de l’intégrité de l’eau une pratique standard

Echanges de connaissances entre partenaires à Katmandu

Au deuxième jour de l’événement international de partage de connaissances sur l’intégrité de l’eau au Népal, des experts venus du Pakistan, de l’Éthiopie, de Madagascar, du Bénin et du Bangladesh ont échangé sur les mécanismes de promotion de  la transparence, de la redevabilité et de la participation au sein des programmes et projets relatifs à l’eau dans leurs pays respectifs.

Madagascar a présenté le ‘Triangle de la redevabilité’, qui illustre comment les municipalités, les usagers de l’eau et les sociétés privées de distribution d’eau exercent un  contrôle mutuel  pour assurer  des systèmes d’approvisionnement en eau et de facturation performants.

Éthiopie – la délégation a expliqué comment ils travaillent dans la région d’Amhara, notamment l’utilisation d’une approche participative de l’audit communautaire, l’institutionnalisation, l’appropriation, la redevabilité et la durabilité envers les communautés.

Bénin – les participants ont expliqué comment fonctionnent les flux des redevances d’eau au Bénin et le rôle de veille citoyenne. Ils ont en outre expliqué comment les municipalités, les communautés et les autres acteurs interagissent dans les dispositifs de facturation, d’exploitation et de maintenance.

Le Pakistan a présenté comment les usagers de l’eau et les autorités locales se sont engagés dans l’élaboration et la coordination de la mise en œuvre des Plans de gestion de l’utilisation de l’eau fondés sur le Droit à l’eau et la redevabilité collective dans les bassins versants.

Le Bangladesh a présenté comment la Boite à outils de gestion de l’intégrité  a été appliquée  aux Autorités de l’Eau et de l’Assainissement (AEA) Bengladesh, en particulier comment elle a été pilotée par l’AEA de Khulna.

NepalForum2_Seecon

(c) seecon

Deux entités majeures, ayant des liens étroits ont été identifiées pour la promotion de l’intégrité de l’eau: les médias et les communautés.

Travailler avec les médias

Les participants ont souligné l’importance de promouvoir l’intégrité à travers les médias et ont suggéré les premières étapes potentielles. Identifier les réseaux de journalistes existants, créer des mesures incitatives pour encourager les journalistes à travailler davantage sur l’intégrité et la corruption dans le secteur de l’eau —par exemple en créant un Concours de journalisme de l’intégrité de l’eau  — sont quelques-unes des options envisagées. La principale priorité est de veiller à mettre à la disposition des journalistes pour exploitation, suffisamment de preuves du besoin d’intégrité et de l’impact de cette intégrité sur l’approvisionnement en eau.

Assurer la participation et l’inclusion des communautés

Les participants ont discuté de l’importance d’une analyse approfondie du contexte et de la nécessité de renforcer les efforts de plaidoyer et l’accès à l’information pour la sensibilisation. Il a été jugé essentiel que les plus vulnérables soient conscients de leurs droits. Les audits communautaires peuvent être un moyen efficace de  sensibilisation.

Les participants ont convenu que, outre la mise en œuvre de projets d’intégrité de l’eau, il est important de montrer l’impact de ces projets et programmes sur les performances du secteur de l’eau. La documentation des connaissances, des bonnes pratiques et des résultats est donc essentielle et doit être renforcée ou intégrée comme élément essentiel dès l’entame du processus d’élaboration des programmes.